Après notre visite sur l’île d’Itaparica, une autre île nous apparait comme étant incontournable : Morro de Sao Paulo. Notre prochaine destination est toute trouvée, à seulement 2h de ferry de Salvador.
2h c’était sans compter le temps de ce matin car il pleut des trombes et arrivé au terminal maritime on nous annonce que le trajet ne pourra se faire en direct à cause des conditions météorologiques.
Nous ferons la traversée jusqu’à la marina d’Itaparica où un bus nous attend pour nous emmener à l’autre extrémité de l’ile. Pendant le trajet qui dure 1h30, j’observe la nature toujours aussi verdoyante et débordante. Tout ce vert contraste avec la terre rouge sur laquelle nous roulons. Le bus traverse des villages j’aperçois des femmes qui font leur marché, des hommes qui réparent des motos, des enfants qui s’amusent et des chiens qui errent, sûrement à la recherche de nourriture. Le chauffeur roule comme un fou et je ne suis pas très rassurée d’autant plus qu’il se remet a pleuvoir averse mais ça ne le fait pas ralentir.
Nous arrivons enfin (sain et sauf) à un embarcadère où une lancha nous attend (c’est un bateau d’une capacité de 14 personnes qui va très vite). Le soleil fait son apparition et nous longeons la côte : cocotiers, sable blanc : une vraie carte postale. Après 15 min, nous voilà à Morro de Sao Paulo.
Dès la descente du bateau et après avoir récupéré nos sacs nous nous faisons interpeller par les « taxi brouette » qui proposent de monter nos sacs (moyennant un billet bien sur). Et oui car sur l’île il n’y a pas de voitures (hormis la police) et l’entrée de l’île se fait par une montée assez rude. Mais même pas peur nous nous lançons ! On passe devant la « douane » où il faut payer une taxe touristique de 15 rls pour franchir les portes de l’île.
Nous découvrons à présent la rue principale bordée de boutiques et de restaurants (au passage on repère les deux seuls distributeurs automatiques de Morro), malgré la basse saison il y a quand même du monde.
On se met à chercher un endroit où dormir et surtout où laisser nos sacs, il fait chaud et les sacs sont lourds! 1ere pousada, 2nde pousada.. Trop chères et pas face à la mer. Enfin, plus loin, la 3 ème nous convient, les pieds dans l’eau. Nous y resterons deux nuits. Elle est à deux pas de tout les restaurants et bars de plage. L’ambiance est là car le week end approche, la musique en live se joue partout. On s’installe et on profite de l’agitation en sirotant une bière.
Place maintenant à la découverte des plages (4 au total), la Primeira praia bordée de pousadas est très jolie mais tellement petite que l’on a du mal à se contenter de celle-ci, la Segunda praia ( ou se trouve notre chambre) est la plage principale mais pas la plus jolie avec tout les bars, restaurants et commerces. C’est la plus animée. La Terceira praia n’est accessible qu’en marée basse, elle est plus à l’écart, bordée de cocotiers c’est de là que partent les bateaux pour les excursions. Quand à la Quarta praia c’est une étendue de sable blanc de plusieurs kilomètres où on trouve juste une ou deux pousada de luxe, réputées pour les voyages de lune de miel. Cette plage est tellement grande que des carioles tirées par des chevaux sont proposées pour se balader.
L’eau y est cristalline et à marée basse des dizaines de piscines naturelles se forment au milieu des rochers. Je suis totalement sous le charme de l’île même si il ne fait pas très beau.
Au 3 ème jour nous changeons de pousada, elle est plus a l’écart et surtout moins bruyante elle est vers la Terceira praia, un peu plus petite et pas forcément moins chère mais bon. On s’installe et là Simon découvre un cafard énorme dans la douche (ou j’étais 2min avant, je me demande si il y était déjà!) ça nous vaudra une chasse de 15 min au moins pour qu’au final Alfonso (le cafard) ne s’échappe dans la plinthe de la sdb. Pour être sûre qu’il ne ressorte pas je bouche le trou avec du papier toilette. Nous pouvons enfin profiter de notre soirée !
C’est super animé, il fait bon. On voulait aller voir le phare de Morro mais il fait nuageux et on ne verra pas le coucher de soleil, dommage. Sur le chemin on se fait racoler à chaque restos, il y a tellement de choix que nous ne savons pas où aller, jusqu’à ce que l’on sente une bonne odeur de crevettes grillées à l’ail. Nous avons trouvé notre restaurant et notre dîner. On se régale au rythme de la musique et plusieurs personnes se mettent a danser jusque tard dans la nuit.
Le lendemain nous reprenons nos sacs direction chez Max, une pousada souvent citée dans les blogs que nous avons lu. Et pour cause, c’est un vrai havre de paix! Nous avons un bungalow en plein coeur d’un jardin exotique avec une terrasse et un hamac il y a pleins d’arbres, de fleurs de toutes les couleurs (photos) et le chant des oiseaux en continu nous apaise.
Je commence la lecture d’un livre, Simon peaufine le blog et les premiers articles. Il se met a pleuvoir mais ce n’est pas grave on se sent vraiment bien, on se repose et surtout on profite du moment. Le soir nous faisons quelques courses pour dîner dans la chambre. Bon, très sommaire les courses il n’y a pas grand choses a part des chips ou des biscuits. On opte pour du pain (rien a voir avec le nôtre !) pour du jambon (idem) et des tranches de fromage (ça peut passer).
Le lendemain, dernier jour : Le soleil sort timidement des nuages (il a plu toute la nuit) dernière ballade sur les plages. Après avoir parcouru 5 ou 6 km selon Simon, nous nous arrêtons au retour chez notre « ami » découvert quelques jours plus tôt. Il a une « Caïpirinha mobile » avec pleins de fruits frais juste sur la plage.
Et sans exagérer c’est les meilleures de l’île! Mon chéri opte pour une caipi fruit de la passion (maracuja) et moi ananas (abacaxi). On se régale face à la mer, le soleil chauffe. Il n’y a pas tant de touristes que ça aujourd’hui peut-être parce que c’est le début de la semaine ? En tout cas tous ceux que nous croisons parlent portugais. Toujours sur le retour de la balade nous faisons une super rencontre. Paolo, patron d’un restaurant italien qui parle assez bien français, tout de suite nous sympathisons et décidons de manger chez lui. Je prend des spaghetti de la mer avec des tomates fraiches, un pur bonheur ! Appréciant ce moment nous décidons de faire une mini interview de Paolo, on s’improvise alors reporter ! On réfléchi aux questions etc… L’interview fera l’objet d’un prochain article.
Je suis ravie de cette rencontre et de ce moment.
Notre séjour a Morro de Sao Paulo s’achève déjà, l’île est magnifique bien que très touristique. Malgré le mauvais temps (il a pas mal plu) j’ai apprécié tout les moments (sauf le cafard!). On a surtout profité des plages il faut dire que c’est l’activité principale, testé les Caïpirinhas et les bières locales mais maintenant place à la suite!
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